Au lieu de se soumettre à la tradition de l’interview télévisée à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet comme ces prédécesseurs, le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy, a préféré d’avancer son intervention de deux jours et de prononcer un discours à Epinal (Vosges) sur les institutions. C’est aussi à Epinal, que le Général de Gaulle a prononcé un discours le 29 septembre 1946, le lendemain du vote du projet de la Constitution par l’Assemblée Nationale Constituante qui a été soumis au référendum le 13 octobre suivant. Cette constitution qui a fondé la IVe République (1946-1958) a été très vivement critiquée, même refusée par de Gaulle avant son entrée en vigueur: une des phrases clé de son discours: „Il nous paraît que le Chef de l’État en soit un…“ Voilà ce qui concerne l’histoire.
Pourqoui Epinal ? Et pourquoi LE SPIEGEL, dans sa dernière édtion prétend-il qu’on nomme le nouveau Président déjà PGV, Président à grande vitesse ? La lecture de son discours propose quelques solutions à ces questions. Regardons d’abord le plan de son discours. C’est un plan en deux grandes parties dont la première évoque successivement la nécessité d’une „profonde réforme intellectuelle et morale“, – (Y a-t-il une morale dans la vie politique ? w.) les institutions qui sont „les points fixes des société humaines“, l’Histoire et les échecs tragiques des deux guerres dus aux „terribles défaillances“, le rôle du Général de Gaulle, le tournant de 1958 et le retour de de Gaulle au pouvoir, suivi d’un long passage – très intéressant ! – qui décrit le rapport entre la France et l’État. Très gaulliste, on dirait, Sarkozy insiste sur le rôle fort de l’État. Pour lui „La France une et indivisible n’est pas une invention de la Révolution Française…“ et „Pour que l’unité soit préservée, pour que le principe d’égalité devienne une réalité aux yeux de tous les Français, il faut qu’il y ait au-dessus de tous les partis, de tous les intérêts, de toutes les tendances un État ayant assez d’autorité pour les dominer. Ce que le Général De Gaulle appelait ‚ un État qui fasse réellement son métier ‚. “ Cette première partie débouche sur la constatation que „Ce ne sont pas les institutions qui sont en cause, ce sont les idées, les comportements, les actes,“ et il promet de ne pas vouloir changer „les grands équilibres de nos institutions“. Et il ne veut pas non plus tourner la page de la Ve République. Et il ajoute aussi qu’on ne doit pas „dénaturer (W.) les institutions qui sont les meilleures que la France ait eu depuis 200 ans.“ – Et les institutions avant la Révolution ?
Ici commence la deuxième partie, qui annonce la réforme en proposant un très large débat. Il va de la modernisation des institutions qui doit être préparée par un comité d’une quinziane de personnalités qui doit rendre sa copie jusqu’au 1er novembre. Les Français ont tout juste le temps de partir en vacances avant d’apprendre peu après la Rentrée prochaine ce qui va se changer ou comment Sarkozy souhaitera de moderniser la vie publique. La deuxièmelaussi une commission (plus organisée, avec un Président – M. Balladur – on y prépare des décisions) et c’est la deuxième partie de de la seconde moitié de son discours qui doit attirer notre attention: A la fin, le Président affirme effectivement „je souhaite que l’essentiel soit mis sur la table.“ En effet cette partie pose toutes les questions qu’on puisse s’imaginer. Si toutes ces questions seront traitées suivies des modifications de toutes sortes, les éditeurs des manuels de droits constitutionnels doivent-ils réécrire leurs livres ? Le référendum. la responsabilité du Président de la République, la limitation du nombre de ses mandats, l’article 49-3, le rôle du Premier Ministre, les pouvoirs du Président de la République, une dose de proportionelle pour les élections législative, le rôle du Sénat, la question si le Parlement devrait avoir la maîtrise se son ordre du jour?, pour ne citer quelques une des questions posées par Sarkozy au comité de la mondernisation de la politique.
A Epinal, Sarkozy s’inscrit dans la tradition de de Gaulle tout en allant au-delà de tous ces prédécesseurs. En proposant tant de thèmes et des sujets à la commission et au débat publique, Sarkozy confirme de vouloir faire vite. Et, on peut être sûr, qu’il n’a pas énuméré ces sujets afin de leur donner un sort incertain. Il compte de peser personnellement dans le débat qu’il a annoncé.
L’intégralité du > discours Nicolas Sarkozy à Epinal
Zur > Rolle des Staatspräsidenten, Joachim Dürer, Weilerswist *.pdf en allemand
Anstatt sich der Tradition des Fernsehinterviews am Nationalfeiertag zu unterziehen, wie alle seine Vorgänger dies getan haben, hat der Präsident Nicolas Sarkozy es vorgezogen, sich zwei Tage vorher in Epinal (Vogesen) mit einer Rede an die Nation zu wenden. In Epinal hatte General de Gaulle am 29. September 1946, nachdem die Verfassungsgebende Versammlung den Verfassungsentwurf beschlossen hatte, der am 13. Oktober den Franzosen zur Abstimmung vorlegt werden sollte und die IV. Republik (1946-1958) begründete, seine Vision einer Verfassung beschrieben: Schon im August 1946 hatte de Gaulle den Verfassungsentwurf abgelehnt, und er sagte in seiner Rede: „Es scheint uns, daß der Staatschef auch einer sein muß…“ Soweit diese Bemerkungen zur Geschichte.
Warum Epinal ? Und warum berichtet der SPIEGEL in seiner letzte Ausgabe, daß man in Paris den neuen Präsident bereits PGV (Président à gande vitesse – Präsident mit großer Geschwindigkeit) nenne? Die Lektüre seiner Rede gibt auf diese Fragen einige Antworten.
Schauen wir uns zuerst ihren Plan, ihren Aufbau an. Sie besteht aus zwei großen Teilen, von denen der erste nacheinander eine „tiefgreifende intellektuelle und moralische“ Reform verlangt, (Gibt es eine Moral in der Politik? w.) die Institutionen als „Fixpunkt der menschlichen Gesellschaften“ bezeichnet, die Geschichte und die tragischen Niederlagen der beiden Weltkriege als dem „furchtbaren Versagen“ geschuldet bezeichnet, an die Rolle des Generals de Gaulle erinnert, die Wende von 1958 und die Rückkehr des Generals an die Macht zitiert. Es folgt eine lange sehr interessante und nachlesenswerte Passage über das Verhältnis Frankreichs zum Staat. Sehr gaullistisch könnte man meinen, da Sarkozy auf der Rolle des starken Staats besteht. Für ihn ist „Frankreich eins und unteilbar, es ist keine Erfindung der Französischen Revolution…“ und „Damit die Einheit bewahrt bleibt, damit die Prinzipien der Gleichheit in den Augen aller Franzosen eine Realität werde, muß über den Parteien, über allen Interessen, über allen Tendenzen ein Staat sein, der stark genug ist, um sie alle zu beherrschen. Das nannte General De Gaulle ‚einen Staat, der seine Aufgabe erfüllt‘.“ Dieser erste Teil mündet in der Feststellung: „Es sind nicht die Institutionen, die zur Debatte stehen, es geht um die Ideen, die Verhaltensweisen, die Handlungen,“ und Sarkozy verspricht, nicht am „Gleichgewicht der Institutionen rühren zu wollen“. Er will auch die Ve Republik nicht beenden. Und er fügt hinzu, man dürfe „die Institutionen, die die besten sind, die Frankreich seit 200 Jahren gehabt habe“, nicht verändern. – Und wie waren die Institutionen vor der Revolution?
Hier beginn der zweite Teil, der eine Reform mit einer großen öffentlichen Debatte ankündigt. Dem Präsidenten geht es um die Modernisierung des politischen Lebens, die von einem Komitee von 10-15 Personen vorbereitet werden soll. Dieses Komitee soll seine Aufgaben bis zum 1. November erledigen. Die Franzosen haben also gerade mal Zeit, in die Ferien zu fahren, und wenn sie am Ferienende wieder da sind, werden sie erfahren, was sich ändern wird oder wie Sarkozy das politische Leben reformieren will. Der zweite Teil der 2. Hälfte seiner Rede enthält also zuerst die Ankündigung der Schaffung eines Komitees (dort überlegt man…), das der Präsident auch Kommission (organisierter, mit einem Präsidenten – M. Balladur – man bereitet dort Entscheidungen vor) nennt. Und der zweite Teil dieser zweiten Hälfte der Rede verdient nochmal unsere ganze Aufmerksamkeit. Am Ende erklärt der Präsident: „Ich wünsche, daß das Wesentliche auf den Tisch kommt.“ Tatsächlich stellt er in diesem Teil alle möglichen Fragen, die man sich vorstellen kann. Wenn diese ganzen Fragen behandelt werden und zu Veränderungen führen, müssen dann die Herausgeber der Bücher mit Verfassungsrecht alle Lehrbücher die sich auf die V. Republik beziehen, umschreiben? Es geht um das Referendum, die Verantwortung des Präsidenten der Republik, die Begrenzung seiner Mandate auf zwei Amtsperioden, der Artikel 49-3, die Rolle des Premierministers, die Machtfülle des Präsidenten der Republik, die Einführung einer Dosis Verhältniswahlrecht in bezug auf die Wahlen zu Nationalversammlung, die Rolle des Senats, und die Frage, ob die Nationalversammlung selbst ihre Tagesordnung bestimmen soll. Das sind nur einige der Fragen, die Sarkozy dem comité de la mondernisation de la politique stellt.
In Epinal stellte sich Sarkozy in die Tradition de Gaulles, aber er geht auch über alle seine Vorgänger hinaus. Indem er soviele Themen und Aufgaben vorschlägt, bestätigt er, daß er schnell handeln will. Und man kann sicher sein, daß er diese Themen nicht aufgezählt hat, um sie einem unsicheren Schicksal zu überlassen. Er wird persönlich in die Debatte eingreifen, die er angekündigt hat.
Die vollständige > Rede von Nicolas Sarkozy in Epinal
Zur > Rolle des Staatspräsidenten, Joachim Dürer, Weilerswist *.pdf