Le duel de la Présidentielle : Qui a gagné ?
Donnerstag, 3. Mai 2007Parmi les nombreux sujets souvent très rapidement évoqués au cours du > débat télévisé entre N. Sarkozy et S. Royal , l’éducation a pris une place considérable. Les deux candidats ont rappelé leurs propositions (M. Sarkozy souhaite entre autres davantage d’autorité et que les élèves se lèvent quand leur professeur entre en classe.) S. Royal souhaite qu’un collège n’ait pas plus que 600 élèves (ce qui revendrait à doubler le nombre des collèges…) et elle veut que chaque classe n’ait pas plus que 17 élèves. Les deux candidats s’imaginent de nombreuses mesures de soutien et d’accompagnement des élèves dont la réalisation en feraient de vrais écoles modèles. S. Royal met l’accent sur le combat contre l’échec scolaire. M. Sarkozy veut favoriser l’insertion des handicapés dans les écoles. Cette proposition a irrité S. Royal qui lui a reproché („Je suis en colère.“) que son plan d’insertion des handicapés qu’elle a mis en ouvre lorsqu’elle a ministre a été annulé par le gouvernement
Les deux candidats ont des visions semblables et différentes à la fois en ce qui concerne l’avenir de l’Europe. Mme Royal souhaite une relance de l’investissement et elle souhaite que l’Europe fasse ses preuves qu’il pourra sauvegarder les emplois. S. Royal veut, à un moment donné, soumettre le traité de la constitution européenne de nouveau au référendum. N. Sarkozy se déclare défavorable à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et S. Royal lui rappelle que c’est le peuple français qui en décidera par référendum comme cela est inscrit dans la > Constitution. (Art. 88-5: „Tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un État à l’Union européenne et aux Communautés européennes est soumis au référendum par le Président de la République.“ l’article 88-5, dans sa rédaction en vigueur jusqu’à l’entrée en vigueur du traité établissant une Constitution pour l’Europe, n’est pas applicable aux adhésions faisant suite à une conférence intergouvernementale dont la convocation a été décidée par le Conseil européen avant le 1er juillet 2004.] )
> Sarkozy gardait froidement sa contenance constate DIE WELT en soulignant qu’il n’a pas eu de vrai vainqueur. Le titre vient d’être changé: „Pas de sang, peu de sueur et pas une larme.“
Der SPIEGEL estime > Des coups durs, pas pas de K.O., et le Financial Times Deutschland constate que > Royal reproche à Sarkozy le manque d’une morale (Royal attestiert Sarkozy fehlende Moral)
Jörg Altwegg résume dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung le duel télévisé sous le titre > l’audace de Ségolène Royale target=“_blank“>L’audace d’une femme (Die Chuzpe einer Frau). Il n’est pas sûr si le duel va influencer les indécis. Mais il souligne que S. Royal a prouvé que le PS n’a pas pu présenter un meilleur candidat qu’elle-même. M. Altwegg estime que Mme Royal est supérieure à M. Sarkozy en ce qui concerne son autorité verbale. Si elle gagne, elle aurait acquis sa victoire au cours de ce duel.
Unter den vielen zum Teil sehr schnell angesprochenen Themen der > Fernsehdabtte hatte dei Erziehung einen besonderen Platz. Beide Kandidaten haben ihre Positionen wiederholt, (N. Sarkozy wünscht sich mehr Autorität in den Schulen und möchte, dass die Schüler beim Eintritts des Lehrers aufstehen.) S. Royal wünscht, dass ein Collège nicht mehr als 600 Schüler beherberge (man müsste die Zahl der Collèges verdoppeln…. W.) und sie möchte auch, dass die Klassen nicht mehr als 17 Schüler haben. Beide Kandidaten schlagen zahlreiche Maßnahmen vor, die die Schüler unterstützen und fördern sollen. Diese Maßnahmen würden echte Modellschulen in Frankreich schaffen. S. Royal betont den Kampf gegen den schulischen Misserfolg und N. Sarkozy will die Aufnahme der Behinderten in die Schulen fördern. Dieser Vorschlag hat Frau Royal sehr irritiert und sie hat ihm vorgeworfen („Ich bin wütend.“), dass ihr Plan zur Eingliederung von Behinderten, den sie als Ministerin vorgelegt habe, später von der nachfolgenden Regierung annuliert worden sei.
Beide Kandidaten haben ähnliche und zugleich ganz unterschiedliche Ansichten in bezug auf Europa. Frau Royal wünscht eine Verbsserugn der Investitionen und sie möchte, dass Europa beweisen kann, dass es Arbeitsplätze schützen kann. Zu einem gegebenen Zeitpunkt möchte sie die Franzosen noch einmal per Volksentscheid über die Europäische Verfassung abstimmen lassen, was N. Sarkozy ablehnt. Er lehnt auch die Aufnahm der Türkei in die EU ab und S. Royal erinnert ihn daran, dass darüber gemäß der Verfassung die Franzosen abstimmen müssten > Constitution. (Art. 88-5: „Jeder Gesetzesentwurf, der zur Ratifizierung eines Vertrages über den Beitritt eines Staates zur Europäischen Union und zu den Europäischen Gemeinschaften ermächtigt, wird vom Präsidenten der Republik zum Volksentscheid gebracht.“ – [Artikel 88-5 in der bis zum Inkrafttreten des Vertrages über eine Verfassung für Europa gültigen Fassung findet keine Anwendung auf die Beitritte, die im Anschluss an eine Regierungskonferenz erfolgen, deren Einberufung der Europäische Rat vor dem 1. Juli 2004 beschlossen hat.])
> Sarkozy bewahrte betont kühl seine Kontenance stellt die Welt fest und unterstreicht, dass sei keinen Sieger gab. Wenig später war der Titel des Artikels geändert:“Kein Blut, kaum Schweiß und nicht eine Träne“
Der SPIEGEL meint > Harte Schläge, kein K.o., und die Financial Times Deutschland stellt fest > Royal attestiert Sarkozy fehlende Moral
Jörg Altwegg resümiert in der Frankfurter Allgemeine Zeitung das Fersehduell mit dem Titel> l’audace de Ségolène Royale target=“_blank“>Die Chuzpe einer Frau Es ist nicht sicher, dass das Duell die Unentschiedenen beeinflussen wird. Aber er meint, S. Royal habe bewiesen, dass die PS keinen besseren Kandidaten in den Wahlkampf hätte entsenden können. Royal sei außerdem Sarkozy hinsichtlich ihrer verbalen Autorität überlegen gewesen. Falls sie siege, habe sie sich ihren Sieg in diesem Duell geholt.