Rappelons-nous les résultats du 1er tour de la présidentielle 2002. 16 candidats ! Le taux d’abstention était de 28,4 %.
Lionel Jospon 16, 2 %
Jacques Chirac 19,9 %
Jean-Marie Le Pen 16,9 %
suivis de
François Bayrou 6,8 %
Arlette Laguiller 5,7 %
Jean-Pierre Chevènement 5,3 %
Les autres candidats recevaient tous au-dessus de 5 %.
Au second tour, Jacques Chirac était élu avec 82,2 % face à Jean-Marie Le Pen (17,8 %).
Les résultats du prermier tour de la Présidentielle de 2007 pourraient ressembler à ceux de 2002 dans un point précis:
Lors de la première élection du Président de la République au suffrage universel de 1965, François Mitterrand recevait 31.72 % des voix et le Général de Gaulle 44,65 % des voix. > http://francepolitique.free.fr/FPR.htm En 1969, Georges Pompidou (44,47 %)avançait son concurrent Duclos (21,27) avec plus de 22 % au premier tour. Scénario sensiblement différent en 1974: François Mitterrand reçoit 43,25 % des voix tandisque Valéry Giscard d’Estaing n’en receuille que 32,6 %. Mais Jacques Chaban-Delmas en reçoit 15,11 %. Et Mitterand est battu au second tour. Les résultats du 1er tour en 1981: Mitterrand 25,85 % et Marchais 15,35 %, Giscard d’Estaing 28,32 et Chirac 18 % et Mitterrand est élu au second tour avec 51,76 % des voix.
En 1988, c’est la dernière Présidentielle où un candidat reçoit un score au dessus-de 30 % au 1er tour: Mitterrrand 34,11 %. 1995 Lionel Jospin arrive en tête au premeir tour avec 23,3 % des vois, suivis de Chirac 20,84 % et Balladur avec 18,58 %. Le Pen, qui n’avait reçu, en 1974, que 0,75 %, grimpait en 1974 jusqu’au 14,38 % et, en 1995, il recevait 15 %.
Ce petit tour d’horizon des premiers tours des Présidentielle depuis la (ré)-introduction de l’élection du Président de la République au suffrage universel en 1062 par le Général de Gaulle permet quelques observations: Le candidat ou la candidate qui sera élu(e) au second tour aura probablement pu réunir moins qu’un tiers de voix sur nom au premier tour. La multiplication des candidats sur la gauche en 2002 a peut-être contribué à l’échec de Lionel Jospin. L’exercice pédagogique voulu par la réforme constitutionelle de 1962 qui consiste à rassembler la gauche et la droite plus au mons contre leur gré pour qu’ils choisissent un candidat commun, est perturbé par les électeurs qui expriment au premier tour leur mécontentement ce qui fausse le résultat du premier tour et ce qui rend difficile le calcul du reports des voix. Et on peut demander si un Président qui reçoit moins d’un tiers de voix au premier tour pourra s’élever, une fois élu, au-dessus des partis?
Très utile : > Historique des élections présidentielles depuis 1969 TNS-SOFRES
Schauen wir uns nochmal die Ergebnisse des ersten Wahlganges der Präsidentenwahl von 2002 an. 16 Kandidaten! 28,4 % der Wähler waren nicht zur Wahl gegangen.
Lionel Jospon 16, 2 %
Jacques Chirac 19,9 %
Jean-Marie Le Pen 16,9 %
gefolgt von
François Bayrou 6,8 %
Arlette Laguiller 5,7 %
Jean-Pierre Chevènement 5,3 %
Jeder der anderen Kandidaten erhielt weniger als 5 %.
Im zweiten Wahlgang wurde Jacques Chirac mit 82,2 % gegenüber Jean-Marie Le Pen (17,8 %) gewählt.
Die Ergebnisse des ersten Wahlgangs 2007 könnten dem von 2002 in einem Punkt ähneln:
Bei der ersten Wahl vom Volk zum Präsidenten der Republik 1965, erreichte François Mitterrand 31,72 % der Stimmen und Général de Gaulle 44,65 %. > http://francepolitique.free.fr/FPR.htm
1969 erhielt Georges Pompidou 44,47 % vor Duclos (21,27) und hatte einen Vorsprung von mehr 22 % der Stimmen. Ein ganz anderes Szenario 1974: François Mitterrand erhält 43,25 % während Valéry Giscard d’Estaing nur 32,6 % erhält. Aber Jacques Chaban-Delmas bekommt 15,11 %. Mitterand unterlag im 2. Wahlgang. Die Ergebnisse des ersten Wahlgangs 1981: Mitterrand 25,85 % et Marchais 15,35 %, Giscard d’Estaing 28,32 und Chirac 18 %. Mitterrand wird im 2. Wahlgang mit 51,76 % des Stimmen gewählt.
1988 findet die letzte Wahl statt, bei der ein Kandidat ein Ergebnis über 33 % erreichte: Mitterrrand 34,11 %. 1995 Lionel Jospin kommt Lionel Jospin an die Spitze mit 23,3 % der Stimmen, gefolgt von Chirac 20,84 % und Balladur mit 18,58 %. Le Pen, der noch 1974 nur 0,75 % der Stimmen erhalten hatte, klettert 1974 auf 14,38 % und 1995 erhält er 15 % im ersten Wahlgang.
Dieser kleine tour d’horizon der ersten Wahlgänge der Präsidentschaftswahlen seit der Verfassungsreform von 1962 durch de Gaulle erlaubt einige Beobachtungen: Der Kandidat oder die Kandidatin, die 2007 Präsident(in) wird, hat im ersten Wahlgang wahrscheinlich weniger als ein Drittel der Stimmen erhalten. Der Vervielfachung der Kandidaten der Linken hat vielleicht 2002 auch zur Niederlage von Lionel Jospin beigetragen. Die pädagogische Ãœbung, die die Verfassungsreform 1962 einführte, besteht darin, die Linke und die Rechte dazu zu bewegen, mehr oder weniger gegen ihren Willen einen gemeinsamen Präsidenten zu wählen. Diese Grundidee wird durch den Wähler gestört, der im ersten Wahlgang mit seinem Kreuz zunächst einmal seine Unzufriedenheit ausdrückt, ohne zunächst an einen Wahlauftrag zu denken, und damit die Arbeit der Analysten, die ausrechnen wollen, wie sich die Stimmen übertragen könnten, erschwert. Und man kann auch fragen, wie ein Präsident, der weniger als ein Drittel der Stimmen im ersten Wahlgang erhält, sich nach seiner Wahl über die Parteien erheben kann?
Sehr nützlich: > Historique des élections présidentielles depuis 1969 TNS-SOFRES
En fait, le manuel commun franco-allemand d’histoire n’est pas seulement un manuel identique pour les éléves en France et en Allemagne, il fait preuve d’une entente commune justement sur le plan de l’histoire. Cela est un excellent point de départ pour de nouvelles actions communes. La rédaction d’un manuel et d’autant plus d’un manuel d’histoire est en soi une affaire difficile. Or, sie deux pays réussissent, de faire un manuel commun de leur histoire commune, de leurs guerres mais aussi de leur réconciliation profonde, ce projet peut devenir un modèle pour d’autres pays. Ce projet rend compte aussi et c’est ainsi qu’ Angelica Schwall-Düren veut souligner le potentiel formidable de la cooperation française.
